Le Rougegorge

Rougegorge familier. Famille des Muscicapidés. Ordre : Passériformes
Rougegorge familier. Famille des Muscicapidés. Ordre : Passériformes

 

 

 

 

Caractéristiques

Le Rouge-gorge familier se présente comme un petit oiseau rondelet, avec des ailes relativement courtes atteignant péniblement le milieu de la queue.

L’adulte est aisément reconnaissable à la couleur orangée qui envahit tout le devant du corps, front, lores, côtés de la tête, cou et poitrine. Cette grande zone orange est bordée d’un bandeau gris clair peu visible sur le haut du front et sur les côtés du cou et de la poitrine. Le reste du dessous est blanc sale lavé de roussâtre sur les flancs. Les parties supérieures sont d’un brun nuancé d’olive, assez sombre. Le croupion et les sus-caudales sont d’un brun un peu plus chaud.

Les rémiges sont ourlées de chamois, ce qui éclaircit un peu l’aile fermée sur laquelle se détachent les couvertures primaires plus sombres.

L’œil est sombre.

Le bec fin, court et droit est brun foncé, avec la base un peu plus claire. Les pattes sont rougeâtres ou brunâtres suivant la lumière, quelquefois rosées.

Les Cris

Les émissions vocales du rougegorge sont typiques. Le cri le plus fréquent est un « tic » d’excitation métallique, volontiers répété en staccato et qui traduit une forme d’inquiétude. Chez l’oiseau très excité, il peut être émis à un rythme très rapide. C’est le cri utilisé par les adultes près du nid en cas de danger par exemple. Un autre cri classique consiste en un « tsiih » bref, aigu et pénétrant qui peut être considéré comme un cri de contact. Le chant est très caractéristique. C’est une suite de notes sifflées et roulées, de tonalité élevée, comme un babil doux et liquide, qui semble couler naturellement au long d’une phrase continue. Cette espèce a la particularité de connaître une reprise du chant à l’automne, chant qui servira aux mâles en hiver à défendre un territoire alimentaire. Ce chant est réputé plus doux que le chant printanier.

Alimentation

Le Rougegorge familier est essentiellement insectivore, tout particulièrement à la belle saison, mais aussi au sud en hiver. Il se nourrit d’insectes et de leurs larves (coléoptères et diptères particulièrement) et de divers petits invertébrés (arachnides, myriapodes,…). À la mauvaise saison, il se tourne volontiers vers les petits fruits charnus tels que les baies de divers arbustes fructifères comme les ifs, les genévriers, les cotonéasters et autres sorbiers. Il peut également consommer de petites graines, voire des restes alimentaires en milieu habité. Il est facile de l’attirer sur son balcon avec de simples miettes de pain. En revanche, il ne saura pas profiter de la boule de graisse suspendue en hauteur. Tout au plus pourrait-il en récupérer quelques bribes tombées au sol.

Chant : www.oiseaux.net